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MERCREDI  22 JUILLET 2020


«Le dernier roi de France qui fit le pèlerinage des Saints-Lieux de Provence fut Louis XIV. Il arriva à Saint- Maximin le 4 février 1660 avec sa mère, Anne d’Autriche, et monta le lendemain jusqu’à la Sainte-Baume et au Saint-Pilon. Au retour, il présida à la translation du corps de sainte Madeleine dans une urne porphyre qui avait été envoyée de Rome par le général des Frères Prêcheurs et qui fut placée sur le maître-autel, après que la châsse qu’elle devait contenir eût été ouverte, renfermée et scellée en présence du roi». (H.D Lacordaire, extrait du livre de Sainte Marie-Madeleine).


Quatre siècles et demi plus tard, les pèlerins viennent encore de toute la Provence, le 22 juillet, pour fêter Ste Marie-Madeleine, ‘’disciple du Seigneur ‘’ par les mérites de laquelle tant de grâces sont obtenues, comme illustré par le Liber miraculorum beate Mariae Magdalene  du prieur Jean Gobi l’Ancien, un recueil de 85 miracles constatés sur le tombeau de Marie-Madeleine.


Aller en pèlerinage à la Sainte-Baume est en soi un acte de foi dans la miséricorde divine.

La Fête de Ste Marie-Madeleine

Apôtre des apôtres


  

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La Procession des Reliques dans la forêt

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La Messe solennelle dans la prairie

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LIENS RECOMMANDÉS

Association de Soutien à la Tradition des Saints de Provence

Sanctuaire de la Sainte-Baume

Découverte des reliques de Sainte Marie-Madeleine

Le baptême d'un Catéchumène pendant la Messe

La Procession des Reliques dans la forêt domaniale

La Messe solennelle en l'honneur de Marie-Madeleine

L'homélie de Mgr Pierre-Antoine Bozo

LA SAINTE-BAUME 2020 _ Cette année, la Grotte n'est pas accessible pour cause d'éboulements. La Messe aura lieu en plein air, dans la prairie de l'Hostellerie.

LA SAINTE-BAUME 2020_ Préparation de la Procession des Reliques, bannières en tête, suivies des porteurs du Reliquaire, départ à 09H30.

LA SAINTE-BAUME 2020_ Premier arrêt, à l'orée de la forêt. Texte de l'Evangile, méditation, prières, chant.

LA SAINTE-BAUME 2020_ La procession avance sur le Chemin des Roys.

LA SAINTE-BAUME 2020_ Deuxième arrêt sur le Chemin des Roys. Reprise de la marche, chacun avance à son rythme.

LA SAINTE-BAUME 2020 _ Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges va présider la célébration eucharistique en l'honneur de sainte Marie-Madeleine.

LA SAINTE-BAUME 2020 _ Mgr Bozo prend la parole, après le mot de bienvenue du prieur des Dominicains, Frère Patrick-Marie.   

LA SAINTE-BAUME 2020_ Au cours de la cérémonie, Mgr Bozo a baptisé Mohamed, un catéchumène qui a pris le nom de Benoît-Michel.

LA SAINTE-BAUME 2020_ La Messe solennelle a été animée par les Frères Dominicains et une chorale de jeunes chanteurs.

LA SAINTE-BAUME 2020_ La consécration du pain et du vin. Après la communion, Mgr Bozo va donner sa bénédiction solennelle à l'assistance.

LA SAINTE-BAUME 2020_ Après la cérémonie, les pèlerins se sont recueillis devant les Reliques de l'apôtre des apôtres.

LA SAINTE-BAUME 2020 _ Photo souvenir de cette belle journée pour Benoît-Michel entouré de Mgr Bozo et de ses parrain et marraine.

LA SAINTE-BAUME

2020 - Fête de sainte

Marie-Madeleine


Mercredi 22 juillet

LA PROCESSION


Départ de la Procession des Reliques depuis l'Hostellerie à 09H30, en direction de la forêt avec les Frères Dominicains et Mgr Bozo, chants, textes sacrés et prières ...


  

LA SAINTE-BAUME

2020 - Fête de sainte

Marie-Madeleine


Mercredi 22 juillet

LA MESSE SOLENNELLE


La célébration eucharistique,

à l'ombre dans la prairie de l'Hostellerie, est présidée par Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges, et animée par les Frères Dominicains assistés d'une chorale de jeunes.

LA SAINTE-BAUME

2020 - Fête de sainte

Marie-Madeleine


Mercredi 22 juillet

L'HOMELIE


L'évêque de Limoges, Mgr Bozo, qui découvrait le Sanctuaire provençal de Marie-Madeleine, a prononcé une très belle homélie dont un large extrait a été enregistré.

  

LA SAINTE-BAUME

2020 - Fête de sainte

Marie-Madeleine


Mercredi 22 juillet

LE BAPTEME


Au cours de la messe en l'honneur de Ste Marie-Madeleine, Mohamed, un catéchumène, a été baptisé par l'évêque de Limoges, et a pris le nom de Benoît-Michel, un rite baptismal émouvant, sous le ragrd de l'apôtre des Apôtres.

  

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L’apparition à Marie de Magdala.


11 Marie se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Or, tout en pleurant, elle se pencha vers l’intérieur du  tombeau 12 et elle voit deux anges, en vêtements blancs, assis là où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre aux pieds. 

13 Ceux-ci lui disent : ''Femme, pourquoi pleures-tu ?''

Elle leur dit : ''Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis.''

14 Ayant dit cela, elle se retourna et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était Jésus.

15 Jésus lui dit : ''Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?''

Le prenant pour le jardinier, elle lui dit : ''Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et je l’enlèverai.''

16 Jésus lui dit : ''Marie !''  Se retournant, elle lui dit en hébreu : ''Rabbouni'' - ce qui veut dire ''Maître''.

17 Jésus lui dit : ''Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va trouver mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.''

18 Marie de Magdala vient annoncer aux disciples : ''J'ai vu le Seigneur'' et qu'il lui a dit cela.


(Evangile selon saint Jean, 20, 11-18)

Extrait de la Bible de Jérusalem, Les Editions du Cerf, 2001.


  

L'homélie de Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges.


+ Un évêque est aussi, nécessairement, un frère prêcheur. Je prêche donc aujourd’hui en un lieu que je découvre, à des frères et sœurs dont la proximité avec Ste Marie-Madeleine est quotidienne ou au moins régulière… Mais sans connaître la Sainte Baume, je me suis efforcé de vivre spirituellement, ces derniers temps, dans le compagnonnage de la Madeleine et conformément à la devise dominicaine, contemplata aliis tradere, je vous transmets ce que j’ai contemplé de cette figure si attachante et étonnante de Marie de Magdala.

Puisque j’ai évoqué une devise dominicaine, je voudrais aussi évoquer ma devise épiscopale : Caritas Christi urget nos. La charité du Christ nous presse. Ce verset est extrait de la deuxième lettre aux Corinthiens. Sans vous en rendre compte, vous l’avez entendu à l’instant, dans l’épître de Paul. Vous ne vous en êtes pas rendus compte, parce qu’elle a reçu une autre traduction dans la liturgie : « l’amour du Christ nous saisit ». Paul parle d’expérience. Il sait ce que signifie être « saisi » par l’amour du Christ. Être saisi, au double sens d’être pris et d’être sur-pris par cet amour.

Ce « saisissement » est possible parce qu’« un seul est mort pour tous ». Ainsi tous peuvent être saisis par lui. Ce que Paul dit autrement aux Galates : le Christ « m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (2, 20). Il s’est livré lui-même pour Paul, pour Marie-Madeleine, pour Blaise Pascal aussi, qui fait dire à Jésus : « j’ai versé telle goutte de sang pour toi » (Lafuma, 919). Il s’est livré pour moi et pour vous et pour Mohamed qui l’a compris si authentiquement qu’il va dans un instant recevoir le baptême.

Cet extrait de la lettre aux Corinthiens – « l’amour du Christ nous saisit » – est donc proposé pour la fête de ce jour, parce qu’il est adapté à Marie-Madeleine. « Saisie » par l’amour du Christ, elle l’a été au plus haut point. Elle a été saisie, aimantée par Jésus, sa personnalité, ses paroles, ses attitudes, sa miséricorde, son attention, le regard nouveau qu’il a porté sur elle, sans égard pour sa mauvaise réputation.

Alors, permettez-moi de vous interroger simplement : l’amour du Christ vous a-t-il « saisis » ? Vous a-t-il pris et sur-pris ? Désirez-vous qu’il en soit ainsi ? Ou, pour reprendre les paroles du Psaume : votre âme a-t-elle « soif de Dieu », s’attache-t-elle à lui ? Certainement un peu puisque vous êtes là. Mais on peut tellement être « une âme habituée » selon le mot de Péguy. Une âme qui ne mouille pas à la grâce, qui n’a pas de défaut dans l’armure, qui n’est pas blessée… La charité de Dieu ne « panse point celui qui n’a pas de plaies » (Péguy, Note conjointe sur Monsieur Descartes).

Nous aimons les saints qui ont eu une vie débridée, sinon dissolue, avant de rencontrer le Christ. Marie-Madeleine, Augustin, François d’Assise, Charles de Foucauld pour ne

citer que les incontournables. On les aime parce que le contraste est frappant entre ‘avant’ et ‘après’. Parce que l’action de la grâce en eux est éblouissante, mais aussi parce qu’ils ont des défauts dans l’armure, des plaies à panser et présentent ainsi une ouverture à la grâce.

Faisons attention que cet appétit pour les conversions fulgurantes ne nous détourne pas de la conversion moins fulgurante : celle qui nous concerne, la conversion quotidienne, cachée. Celle « des honnêtes gens » pour reprendre Péguy, qui risquent toujours de se croire trop honnêtes pour avoir à se convertir. Notre appel à changer de vie n’est pas moins radical que celui qu’a reçu Marie-Madeleine. La victoire est au terme. Pour l’heure, c’est souvent, un pas en avant et deux pas en arrière, chute et rechute. Mais selon l’encouragement de Saint Augustin, « Si le Seigneur ne nous trouve pas victorieux, qu’il nous trouve au moins combattants ». La Madeleine ouvre à chacun de nous ce chemin de conversion.

L’amour du Christ a donc « saisi » Marie-Madeleine. La belle page de l’Évangile de Jean que nous venons de lire montre qu’également Marie-Madeleine aurait bien aimé saisir Jésus, le tenir et le re-tenir. Elle ne supporte pas son absence, même l’absence de son corps sans vie – ce qui indique au passage l’importance d’une sépulture repérable pour aider au travail du deuil – : « on a enlevé mon Seigneur et je ne sais pas où on l’a déposé ». Madeleine pleure donc, tellement douloureuse de n’avoir plus accès à Jésus, à son corps, au point que ni les anges qui la rencontrent, ni Jésus lui- même qui lui parle sans qu’elle ne le reconnaisse, ne la distraient de cette préoccupation : « où est son corps ? »

Mais quand le Christ vivant se révèle en l’appelant par son prénom et qu’elle le reconnaît, on peut penser qu’elle essaie de le « saisir » ou au moins de le toucher, puisque Jésus l’en dissuade : « Noli me tangere » – me tenere, me mou aptou -, ne me retiens pas, ne me touche pas. L’immense joie de cette apparition du Ressuscité est comme dissuadée par Jésus d’être une joie trop simplement humaine et charnelle.

Jésus invite Marie à une expérience de foi, qui dépasse l’aspect visible, tactile, sensible. Le Seigneur qu’elle côtoyé sur cette terre est désormais dans la condition indéfinissable, glorieuse, du Ressuscité. Il n’a pas déserté notre condition d’homme. Mais il l’a assumée dans une vie radicalement nouvelle. Ce « noli me tangere » nous concerne aussi. Il est un appel adressé à nous tous, à toute l’Église pour entrer dans une relation à Jésus qui dépasse les réalités sensibles et soit une réelle expérience de foi.

Notre époque de sensations fortes cherche des relation fortes, sensibles, y compris avec Dieu, avec le Christ. Nous aimerions le saisir comme nous sommes saisis par lui. Nous avons besoin de voir, d’entendre, de toucher et de saisir. L’épreuve du confinement, qui nous a privé de la vue et souvent du toucher des autres, en atteste : nos relations passent par les cinq sens.

Mais Dieu ne se connaît vraiment que plus en profondeur ou en hauteur. Et comme il est beau de penser que Marie-Madeleine, l’Apostolorum apostola, l’apôtre des Apôtres, a passé les dernières années de sa vie dans la solitude d’une contemplation qui se vivait dans la foi nue, souvent sans clarté et sans horizon, au cœur de cette grotte qui aurait dû nous accueillir…

Marie-Madeleine nous appelle à la conversion continue, permanente. Elle nous invite également à cette forme de connaissance et de relation avec le Seigneur sous le mode

de la foi, souvent non sensible. Cette foi demande à être soutenue et nourrie. Elle le sera pour notre néophyte Mohammed devenu Benoît-Michel. Elle sera soutenue par la foi de l’Église et par les mystères sacramentels. Dieu y prend soin de nous en honorant nos sens, mais a minima – le pain eucharistique n’a pas beaucoup de goût – parce qu’il faut dépasser l’apparence pour s’installer à une profondeur nouvelle.

Ne me touche pas. Crois. Crois que je fais toutes choses nouvelles, dans ta vie, dans le cœur des hommes qui cherchent sincèrement la lumière de la vérité. Nous ne pouvons pas saisir Jésus, mais seulement nous laisser saisir par Lui. Sa charité nous saisit. Elle nous presse aussi – urget – elle nous presse de l’annoncer, à la suite de Marie-Madeleine, premier témoin du Ressuscité.


Source :  Association de Soutien à la Tradition des Saints de Provence

  

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